Mise au format des produits par une redoutable scie circulaire.
Mise au format des produits par une redoutable scie circulaire.

HYGIÈNE.  L’entreprise d’Auxonne (Côte-d’Or), spécialiste des produits d’hygiène à usage unique en ouate de cellulose, poursuit une marche en avant depuis sa reprise par Luc Brami en septembre 2011.

Investissements, développement capacitaire, meilleure intégration verticale, recrutements ponctuent son développement sur un marché en croissance régulière, en raison d’une démographie favorable et d’un vieillissement constant de la population.

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Global Hygiène (47 millions d’€ de chiffre d’affaires, 130 personnes), implantée à Auxonne (Côte-d’Or), se porte toujours bien. Ce fabricant de produits à usage unique à base d’ouate de cellulose, repris en septembre 2011 par Luc Brami, multiplie les développements.

« Je mets mes pas dans ceux de Michel Falconnet, mon prédécesseur et cédant, qui a su positionner l’entreprise parmi les premiers opérateurs nationaux du secteur », explique Luc Brami.

Et même si cet homme de 48 ans imprime depuis bientôt trois ans sa propre marque, il amplifie une stratégie gagnante.

Et ce, dans une conjoncture favorable !

Car tout ce qui est serviettes, nappes, papier toilette, mouchoirs, draps médicaux - Global Hygiène est numéro un français sur ce marché -, ou encore essuie-tout, se vend de plus en plus (*).

La raison première tient à un besoin d’hygiène accru d’une population à plus forte espérance de vie et à natalité toujours ascendante.

Une autre découle de la disparition progressive du tissu et du rôle encore très limité des sécheurs de mains à air pulsé ambiant. Contrairement aux apparences, ce système est beaucoup moins hygiénique que les produits jetables puisqu'il utilise l'air des lieux d'aisance.

La dernière résulte de la toujours faible consommation nationale vis-à-vis d’autres pays développés : seulement 15 kg par personne et par an. La marge de progression est donc importante.

Luc Brami, directeur général de Global Hygiène et repreneur de l'entreprise.
Luc Brami, directeur général de Global Hygiène et repreneur de l'entreprise.

Jusqu’à un million d’€ d’investissement par an

« Je vais accroître en conséquence mes capacités de 20 à 25% et réorganiser l’ensemble de flux productifs », argumente le dirigeant.

L’ajout d’équipements supplémentaires : bobineuses, fardeleuses, ensacheuses…, comme l’automatisation des lignes existantes représente un investissement régulier jusqu’à un million d’€ par an.

Mais, Luc Brami veut aller plus loin encore. Il réfléchit à se doter d’une papeterie par souci d’intégration verticale de la matière première : les bobines mères de ouate de cellulose.

Ce n’est encore qu’un simple projet et la localisation n’est pas fixée, même si l’entreprise rachète des terrains autour de l’unité d’Auxonne (**) qui possède déjà 23 hectares et dispose de 20 000 m2 couverts.

En attendant, Global Hygiène (15% de parts de marché comme l’ensemble de ses concurrents) prévoit de recruter jusqu’à six personnes pour mieux répondre à sa clientèle de grossistes, d’entreprises de propreté et de grandes surfaces de bricolage.

Transport des bobines mères en ouate de cellulose vers les lignes de production.
Transport des bobines mères en ouate de cellulose vers les lignes de production.

(*) Un marché de 300 millions d’€ en croissance moyenne de 3 à 4% par an.

(**) L’industriel exploite aussi un site pour grandes séries, à Vern-d’Anjou, près d’Angers (Maine-et-Loire) et dispose d’un entrepôt de stockage à L’Abergement-la-Ronce (Jura).

Crédit photos : Traces Ecrites

1 commentaire(s) pour cet article
  1. Jean-Louis SYRENdit :

    Je connaissais Michel Falconnet quand il était encore à la tête de l'entreprise. Je connais mal la suite. Mais j'ai comme l'impression que son parcours est impressionnant et que son successeur a mis les pieds dans ses sabots. Voilà qui augure bien de la suite et que lui aussi pourra être donné en exemple.

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