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ÉVASION. Avant de suspendre ses publications jusqu'au 12 novembre au matin, Traces Ecrites News vous invite à un voyage dans la capitale du Porto. Invité de la foire gastronomique de Dijon qui se tient jusqu'au 11 novembre, le Portugal est devenu une destination facile à relier et peu onéreuse au départ de l’aéroport de Dole (Jura), en raison de vols à bas coût.

Alors pourquoi se priver de quelques jours de détente dans la seconde ville du pays qui a tout son centre historique inscrit depuis 1996 au patrimoine universel de l’Unesco et a été labellisée capitale européenne de la culture en 2001.

L’accueil y est chaleureux, l’ambiance festive, la nourriture goûteuse et le dépaysement assuré.

Suivez-nous en guide improvisé.

 

quai

 

A l’arrivée dans le superbe aéroport de Porto, il est judicieux de prendre un taxi pour rejoindre le centre-ville. La course ne coûte pratiquement rien et l’on peut demander au chauffeur d’emprunter la route du bord de mer depuis l’embouchure du fleuve Douro. On longe alors le port de commerce et sa multitude de guinguettes où cuisent sur des braseros sardines et morues, les deux grands mets traditionnels portugais. L'endroit idéal pour une première halte gustative.

 

Porto ensuite se découvre progressivement. Toute en hauteur, la seconde ville du pays se laisse apprécier à pied à travers une multitude de ruelles qui conduisent inévitablement à une place et son église. A ne pas rater, la librairie Lello pour son imposant escalier double en bois et la décoration, ainsi que quelques vieux cafés où il fait bon s’arrêter pour prendre le sirop de la rue.

 

En levant les yeux, nombre de maisons, monuments et bâtiments du cœur historique arborent fièrement des façades colorées, avec très souvent en revêtement des faïences blanches et bleues.

 

faiences

 

Mini croisière sur le Douro

 

On les appelle Azulejos. Les carreaux sont ornés de motifs géométriques ou de représentations figuratives et sont également présents dans les intérieurs. Cet art apparaît en Andalousie au XVième siècle, avant de connaître son apogée courant XVIIIième siècle au Portugal. Les quais de Porto, le soir, offrent l’occasion de dîner dans l’un des très nombreux restaurants avec terrasse et cuisine typique.

 

L’ambiance est festive et détendue. Les Portugais sont faciles à vivre, accueillants, prompts à aider le touriste égaré et de nature tranquille. Sur l’autre rive du Douro, la commune de Vila Nova de Gaïa centralise tous les grands négociants de vin de Porto.

 

Evitez les attrape-touristes comme la maison Cruz, dont le seul intérêt réside dans le bar en terrasse où le point de vue sur la ville de Porto est proprement magnifique, pour visiter Ramos Pinto, située à deux pas.

 

Fondée en 1880 par Adriano Ramos Pinto, les caves de cette filiale des champagnes Louis Roederer valent le détour et les vins y sont vraiment excellents. Un tuyau, en acheter à l’aéroport car ils sont légèrement moins chers et on ne s’embarrasse pas à caler les bouteilles dans la valise.

 

pont

 

Des quais de Gaïa, une croisière à 10€ sur le Douro s’impose. C’est l’occasion idéale d’admirer les nombreux ponts, dont le plus ancien s’appelle Ponte Dom-Luis 1er (pont Louis Ier). Construit entre 1881 et 1886 par l'ingénieur Théophile Seyrig, disciple de Gustave Eiffel, il ressemble beaucoup au pont Maria-Pia, situé plus en amont, mais possède un tablier inférieur supplémentaire pour la circulation routière (Source : Wikipédia).

 

D’ici, sautent dans l’eau de nombreux jeunes, donnant un spectacle gratuit à une foule de badauds admiratifs. Pour le reste de votre séjour, nous vous laissons quartier libre, un guide du Routard en main, toujours très pertinent pour dénicher gîte et couvert à des prix avantageux.

 

facades

 

Petits conseils d’ami avant votre départ

Attention aux redoutables désagréments financiers qu’impose la compagnie à bas coûts irlandaise Ryanair qui assure la liaison Dole-Porto deux fois par semaine (*). On peut vite doubler, voire tripler le prix du billet aller et retour. Quelques astuces sont bonnes à connaître, comme celle d’avoir une valise qui se met en bagage cabine.

A moins de 10 kg, son transport est gratuit. Sinon jusqu’à 15 kg, il faut régler 15 € puis, 1€ par kg supplémentaire jusqu’à 20 kg et direction la soute avec son attente inévitable devant le carrousel.

Comme tout est dématérialisé, les billets et cartes d’embarquement s’impriment et de préférence au moins six jours avant le départ, sinon, on passe une nouvelle fois à la caisse, le transporteur aérien ne lésinant sur aucune surtaxe.

(*) Tous les jeudis, départ à 13h20, et les dimanches à 15h10. Retour chaque jeudi à 9h40 et les dimanches à 11h30. Suivant les périodes, mais au meilleur tarif, il en coûtera moins de 40 € le vol simple.

 

croisiere

 

 

faience

 

Crédit photos : ©Traces Ecrites

 

 

 

 

 

 

 

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