AGROALIMENTAIRE. Le fabricant de pâtisseries fraîches étoffe son site dijonnais en équipements comme en recrutements.

Début 2013, il prévoit la création d’un centre de R&D et d’un magasin d’usine.

Jean-Michel Combaz, son P-DG, mise sur ses équipes pour poursuivre une croissance à deux chiffres.

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Lorsque que l’on est fils de pâtissier, que l’on monte sa première affaire à 21 ans, qu’on en exploite ensuite jusqu’à quatre et que l’on dirige maintenant avec Patiprestige un petit groupe industriel dédié à ce secteur, cela porte un nom : la vocation.

Oui, Jean-Michel Combaz est né dans le métier et à 51 ans bientôt s’y épanouit toujours.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 16 millions d’€ de chiffre d’affaires en 2009, 20 millions en 2010 et 24,7 millions l’an dernier, soit une croissance régulière de 25%.

Après la création, en 1997, de sa première unité en Savoie, implantée à Sainte-Hélène-du-Lac, près de Chambéry, avec 120 personnes aujourd’hui, le dirigeant choisit, à l’été 2005, Dijon comme autre point de chute.

«La capitale régionale est un véritable carrefour qui me rapprochait de certains de mes clients et elle bénéficie d’une recherche et de formations supérieures très pointues en agroalimentaire», justifie Jean-Michel Combaz.

Mais pas seulement ! «Le système de guichet unique mis en place ici permet, dès le premier rendez-vous, d’expliquer à tous les acteurs publics les différents besoins pour faciliter votre installation et cela se révèle très efficace», poursuit-il.

Un nouveau concept d’emballage

L’occasion de l’éprouver de nouveau vient de se faire jour. Le fabricant de pâtisseries fraîches pour le secteur de la grande distribution - supermarchés et enseignes de proximité principalement - a racheté un bâtiment qui jouxte son site pour monter en 2013 un centre de R&D et ouvrir un magasin d’usine.

Il souhaiterait étoffer son catalogue de 80 produits, dont les deux tiers fabriqués au jour le jour : tartes, millefeuilles, macarons, Paris Brest, Saint-Honoré…, de 15 à 20 nouvelles recettes par an.

«Le but consiste aussi d’adopter une démarche d’amélioration continue de la qualité en supprimant notamment les matières grasses hydrogénées et l’huile de palme», explique le pâtissier.

Coût de l’opération : 1,25 millions d’€.

À cela s’ajoute cette année un fort investissement dans du nouveau matériel (1,5 million). L’industriel se dote d’une nouvelle ligne d’emballage pour diviser par trois l’utilisation de matière plastique (PET). Il s’équipe aussi d’une ligne de feuilletage et d’une troisième entièrement consacrée aux macarons.

Jean-Michel Combaz prévoit parallèlement de gonfler ses effectifs locaux (120 salariés) de 6 à 10 personnes et recherche des opérateurs et des conducteurs de ligne.

«Je mise beaucoup sur mes équipes avec quelques principes simples : respect de la parole donnée, justice dans les deux sens et valeur donnée au travail», souligne t-il.

Ceux qui les respectent n’ont pas à s’en plaindre et peuvent bénéficier de prêts internes, d’aménagement du poste de travail, voire d’un coup de pouce financier pour un déménagement.

Crédit photos : Traces Écrites

1 commentaire(s) pour cet article
  1. Criard Nicoledit :

    Dijon ville du pain d'épices, était également une ville de la biscuiterie. Pourquoi ne pas faire revivre les biscuits PERNOT ? Souhaits de pleine réussite.

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