Retour aux sources. Notre bon vieux sens paysan est-il en train de renaître ? Après une longue période d'ignorance, les citadins et les agriculteurs renouent le dialogue.

Une sorte de mea culpa relayée par les élus qui ont laissé l'urbanisation conquérir les territoires agricoles aux portes des villes.

A Besançon où la nature est pourtant omniprésente -il suffit de lever les yeux-, 16% des surfaces agricoles de la périphérie ont disparu en 20 ans.

La charte de l'agriculture de l'agglomération bisontine signée samedi 16 octobre veut enrayer le phénomène.

La communauté d'agglomération de Besançon, la ville, le conseil général du Doubs, le conseil régional de Franche-Comté, le lycée agricole de Dannemarie-sur-Crête et l'association de Formation et d'Information Pour le développement d'initiatives rurales (AFIP) Bourgogne-Franche-Comté affichent plein de bonnes intentions.

Parmi celles-ci, préserver le foncier agricole aux portes de Besançon, aider les agriculteurs à développer des débouchés de proximité (maraîchage, culture bio, marchés locaux, lieux de vente directe), organiser des manifestations pour familiariser le grand public avec la ferme.

Tendance, l'organisation de circuits courts peut avoir de réelles retombées économiques locales, estiment les initiateurs du projet.

En somme, dépasser le sympathique folklore, comme la transhumance printanière du troupeau de chèvres municipales.

A voir sur le site de notre confrère bisontin,

www.macommune.info/actualite/video-la-transhumance-du-troupeau-de-chevres-de-m-moustache-a-besancon-7758.html

Le Pays de Montbéliard est aussi dans la même démarche. Une étude de faisabilité porte sur la création d'une filière laitière (vente du lait, fabrication de fromages) qui réunirait une douzaine d'éleveurs bovins. Crédit photo: ville de Besançon

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