ECO)BREF. Granini s'offre une nouvelle ligne d'embouteillage pour 20 millions d'€. Amada inaugure un investissement de près de 30 millions d’€ dans les Ardennes. Mercédès-Benz Trucks transfère une production d’Allemagne en Alsace. Et Kaltenbach, d’Alsace en Allemagne. Le Coq Sportif va habiller le XV de France. L’usine de Led promise par le chinois Inesa dans la Meuse au point mort. La CPME 21 veut doper la création d’entreprise.


 - Une nouvelle ligne d’embouteillage de 20 millions d’euros chez Eckes Granini France à Mâcon.

 

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Le producteur de jus de fruits, filiale de l’entreprise familiale allemande qui lui donne son nom, renforce une nouvelle fois les équipements industriels de son site de Mâcon (Saône-et-Loire) où travaillent 200 des 330 salariés français.

Une nouvelle ligne d’embouteillage représentant un investissement de 20 millions d’€ développera la gamme des purs jus conditionnés en bouteilles plastiques, segment en croissance de 4 à 5% par an sur lequel l’entreprise mise de plus en plus.

« La nouvelle technologie de flash pasteurisation qu’elle intègre permet de mieux préserver les qualités des différents produits jusqu’à neuf mois, date limite d’utilisation optimale (DLUO) », commente Emmanuel Manichon, le directeur général France d'Eckes Granini.

Ce positionnement dit « premium » dans les linéaires des magasins résulte aujourd’hui d’une stratégie, bien établie et cohérente depuis 2014 avec le rachat par la maison mère de la marque autrichienne Pago, spécialiste des cocktails de fruits et nectars haut de gamme, à Brau Union (groupe Heineken).

Eckes Granini France commercialise aussi les marques Réa, Joker et Granini et ne fait plus de marques de distributeur (MDD) depuis 2008. L’industriel réalise un chiffre d’affaires de 200 millions d’€ tandis que sa maison mère atteint le milliard d’euros d’activité avec 1.600 salariés.

 

Ecole des vins

 

- Amada inaugure un investissement de près de 30 millions d’€ à Charleville-Mézières.

 

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Amada fabrique des machines outils pour le travail des métaux. © Amada.

 

Le fabricant de machines outils japonais a inauguré le 2 juin dernier, un investissement de 28,5 millions d’€ dans son usine de Charleville-Mézières (Ardennes), l’une des trois qu’il possède en France.
Etendus sur 13.000 m2, les ateliers ont été dotés de machines ultra robotisées et vont désormais accueillir le centre de stockage et de logistique des productions françaises pour l’ensemble de l’Europe. L’usine de Charleville-Mézières est particulièrement dédiée à la fabrication de machines à découpe laser. Avec cet investissement étalé sur ces trois dernières années, l’effectif de 120 salariés a cru de vingt personnes.
Fondée en 1946 par Isamu Amada, le groupe qui porte son nom compte aujourd’hui plus de 80 sociétés et filiales à travers le monde (8.000 collaborateurs). Il est présidé par Mitsuo Okamoto. C.P.

 

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- Mercedes-Benz inaugure une nouvelle usine de châssis en Alsace.

 

Mercedès-Benz Trucks à Molsheim (Bas-Rhin) a inauguré le 2 juin, une unité d’assemblage de châssis de 2.700 m2, principalement dédiée à un contrat de 4 ans avec Soframe, la division défense de Lohr Industrie basé à Duppigheim, en Alsace.

Les châssis de 14,5 tonnes destinés à des véhicules militaires qui y sont fabriqués depuis quelques mois l’étaient auparavant dans l’usine allemande de Wörth-am-Rhein, dans le Land allemand de Rhénanie-Palatinat. La proximité de Lohr Industrie, à une quinzaine de km de Molsheim, explique ce transfert d’activité d’Allemagne en France.

La nouvelle unité de production a nécessité un investissement de 2,5 millions d’€ et a généré la création d’une cinquantaine d’emplois sur un effectif de 500 personnes. 
Cité par Les Dernières Nouvelles d’Alsace, Philippe Richert, le président du conseil régional du Grand Est, a souligné le poids du groupe Daimler, dont Mercédès-Benz Trucks est une filiale, avec 1. 700 salariés répartis sur Molsheim, l’usine Smart à Hambach en Moselle, et Ligny-en-Barrois en Meuse où sont fabriqués des bus. C.P.

 

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- Kaltenbach veut délocaliser du Haut-Rhin à son siège en Allemagne.


Le groupe allemand Kaltenbach, spécialiste des systèmes de transport par convoyeurs, a l’intention de rapatrier à son siège de Lörrach, dans le Bade-Wurtemberg, l’activité de son site haut-rhinois de Burnhaupt-le-Haut. Un déménagement d’une soixantaine de kilomètres qui a les traits d’une délocalisation.
Ce site connaît des difficultés économiques depuis quelques années, qui l’ont mis en situation de déficit. Pour les 23 salariés, la décision n’est pas une énorme surprise et ils ont en quelque sorte pris acte de la fermeture de leur site.

Une proposition de reclassement en Allemagne leur a été faite, selon des conditions qu’ils estiment non acceptables. Ils se sont mis en grève depuis la fin de la semaine dernière. C.P.

 

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© Frédéric Marais/Agence Info.

 - Le Coq Sportif va habiller le XV de France.

 

La Fédération française de rugby a annoncé le 6 juin qu’elle avait choisi Le Coq Sportif comme équipementier officiel du XV de France à compter du mois de juillet pour la période 2018-2024, en lieu et place d’Adidas.
Le Coq Sportif est cette marque mythique revenue dans sa ville natale, Romilly-sur-Seine dans l’Aube, en 2010, vingt-deux ans après l’avoir quittée. L’entreprise a depuis entrepris un méthodique travail de reconquête, reprenant une à une ses positions dans le sport français et international.
La bonneterie auboise, dont le siège social est resté en Alsace, à Entzheim, près de Strasbourg, avait déjà habillé les rugbymen tricolores jusque dans les années 1980, et équipe le Racing 92 depuis l’an dernier.
La marque au coq fièrement dressé sur ses ergots est également présente dans le football (Saint-Etienne en France et la Fiorentina en Italie), le tennis (Richard Gasquet et plusieurs espoirs du tennis français) et bien sûr le cyclisme, où l’entreprise romillonne confectionne notamment le maillot jaune et les autres maillots distinctifs des coureurs du Tour de France. F.M.

 

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- L’usine chinoise d’ampoules Led promise par le chinois Inesa dans la Meuse au point mort.

 

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La maquette du projet avait été présentée à l’occasion de la COP 21 en décembre 2015 à Paris. © Inesa.


L'espoir d'une usine d’ampoules Led qui devait voir le jour en face de la gare Meuse-TGV semble avoir fait long feu. Le projet porté par Inesa, filiale de Shanghai Feilo Acoustics, propriété de la ville de Shanghaï, n’a fait l’objet d’aucun permis de construire.

Annoncé en grande pompe en décembre 2015 à l’occasion de la COP21, l’investissement de 100 millions d’€ devait aboutir à la création de 200 emplois. Il ciblait un marché de grande ampleur : la rénovation des éclairages publics. L’ancien premier ministre Manuel Valls s’était rendu sur place le 21 mars 2016 pour poser la première pierre de l’usine.
Contacté par téléphone, le président d’Inesa Europe n’a pas répondu à nos sollicitations. Pour sa maison-mère Feilo Acoustics, l’usine meusienne n’aurait jamais constitué davantage qu’une « intention ». Elle l’avait indiqué dans un communiqué du 25 mars 2016, soit quatre jours après la pose de la première pierre.

Toutefois, Vincent Carru, président d’Eclatec à Maxéville (Meurthe-et-Moselle), une PME spécialisée dans l’éclairage public, déplore l’activisme « complètement déplacé » des élus meusiens « qui continuent à vouloir attirer Inesa. C’est de la distorsion de concurrence ! » P.B.

 

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- La CPME 21 veut doper la transmission d’entreprise.


Parce que parmi ses adhérents, il y a toutes les compétences - avocats, juristes, experts-comptables, etc. - et que l’information circule bien lors de leurs fréquentes rencontres, le syndicat des petites entreprises pense pouvoir apporter sa pierre à l’édifice de la création d’entreprise.

« Nous connaissons les cédants et les chefs d’entreprises qui cherchent à faire de la croissance externe, pourquoi ne pas les aider à trouver le repreneur ou l’affaire qu’ils recherchent », constate Benoît Willot, le président de la CPME Côte-d’Or.
En complément et non pas en concurrence avec les nombreuses structures dédiées à la création et à la transmission d’entreprises - la CCI, par exemple, est associée au projet -, le syndicat patronal s’organise pour constituer un pool d’experts qui mènera le processus de transmission, de l’identification des offres et des profils jusqu’à la conclusion de l’affaire.

Ce nouveau service, également ouvert aux non adhérents, s’intéressera aussi à la reprise des entreprises en difficulté, grâce à un partenariat avec les mandataires judiciaires. Un site Internet lui sera prochainement dédié. C.P.

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