ECO)BREF. Silmach et Timex créent TIMach, qui fabriquera à Besançon les moteurs des montres de demain. LCR construit l’extension de la plateforme logistique de BMW au port de Strasbourg. Double inauguration pour le circuit de Magny-Cours. JPR Invest construit un hôtel 3 étoiles sur la zone de l’Echange, à Besançon, en bordure de l’A36. Le biscuit rose de Reims entre au dictionnaire.

 

- Silmach et Timex créent TIMach, qui fabriquera à Besançon les moteurs des montres de demain

 

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TIMach, joint-venture entre Silmach et Timex, va fabriquer des systèmes microélectroniques pour les montres connectées.


Créée en 2003 à Besançon pour diffuser dans l’industrie ses technologies MEMS (micro-electro mechanical systems), dont elle est une pionnière à l’échelle mondiale, la PME Silmach (22 salariés, 1,5 à 2 millions d’€ de chiffre d’affaires) a annoncé hier 22 juin depuis le salon du Bourget, la création d’une coentreprise avec le groupe américain horloger Timex.

Fondé en 1854 et employant 5.000 personnes dans le monde, Timex fait toujours fabriquer les mouvements quartz et les composants de mouvements de ses différentes marques en Allemagne et en France, dans l’usine Kelton-Timex de Besançon qui emploie 85 salariés.

TIMach, le nom du joint-venture, a été lancé pour fabriquer à Besançon, d’ici fin 2018, les moteurs PowerMEMS (brevetés Silmach) qui pourraient, à terme, remplacer les moteurs quartz et sont en outre parfaitement adaptés aux montres connectées.

Plus compacts, plus puissants, plus polyvalents et moins coûteux à produire, ils représentent une véritable rupture technologique. Plusieurs millions de ces PowerMEMS devraient être fabriqués chaque année, à terme, à Besançon d’abord puis dans d’autres usines. Le nombre d’emplois créés dans un premier temps n’a pas été révélé, mais une petite révolution dans l’industrialisation horlogère s’annonce… M.C.

 

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- LCR construit l’extension de la plateforme logistique de BMW au port de Strasbourg.


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La première pierre - symbolique puisque la construction a déjà bien avancé - de l’extension de la plateforme logistique de pièces détachées de BMW au port de Strasbourg a été posée le 21 juin. La nouvelle construction de 17.500 m2 se situe dans le prolongement de sa première implantation, sur le site libéré par la liquidation de Mory Global, rue de la Minoterie.
Avec ce bâtiment de 17.500 m2 réalisé par l’Alsacien LCR, BMW augmente de moitié sa capacité de stockage de pièces détachées neuves, pour la livraison des concessionnaires de la moitié Est de la France. Le centre de distribution approvisionnera aussi les concessionnaires suisses et du sud-ouest de l’Allemagne.
Lorsqu’elle sera opérationnelle en fin d’année, la plateforme va améliorer la disponibilité des quelques 67.000 références de pièces détachées auto et moto pour les marques BMW et Mini, et pourra faire face à l’augmentation toujours croissante (+ 40% prévus en 10 ans) du nombre de références par modèles.
Particularité de cette construction : LCR (Les Constructeurs Réunis) en est le promoteur et contractant général. La société alsacienne finance les travaux qu’elle réalise, estimés à 12 millions d’€, et louera les locaux à son occupant.
La décision de BMW est vécue comme un succès pour le développement économique alsacien, dans la mesure où le dossier se trouvait en concurrence avec l’Allemagne. Elle pérennise plusieurs centaines d’emplois, répartis entre la plate-forme proprement dite et le centre d’appels qui lui est lié dans l’agglomération strasbourgeoise. Peu de nouveaux emplois sont prévus, l’agrandissement de la plateforme permettant de rendre son organisation plus efficiente. M.N.

 

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- Double inauguration pour le circuit de Magny-Cours.

 

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L'aire de services Avia de Magny-Cours tout juste ouverte aux voyageurs. © Avia


La délégation de service public accordée par le département de la Nièvre au bourguignon Thevenin-Ducrot, pour une aire de service sur l’A77, ne fut pas un long fleuve tranquille. Accordée en 2010, elle se concrétise par une mise en service ces dernières semaines et sera inaugurée le 27 juin. 
Des fouilles archéologiques préventives effectuées sur le premier emplacement prévu ayant débouché sur d’intéressantes découvertes (vestiges de la fin néolithique, civilisation mal connue en Bourgogne, et de vestiges gallo-romains), c’est finalement à hauteur du technopole de Magny-Cours que cette aire sous l’enseigne Avia a été implantée.
Les travaux ont été menés en un temps record puisque le permis de construire a été accordé en septembre 2016. L’aire de service comprend, en plus d’une station service, une épicerie “Casino Express”, une sandwicherie et un restaurant ainsi qu’une boutique de 104 m2, avec notamment des produits régionaux, ainsi  qu'un lieu d'exposition pour le Pôle de performance de Magny-Cours qui réunit des entreprises de mécanique pour le sport automobile.

 

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Les stands d'accueil des écuries de sport automobile, redessinés par le cabinet d’architectes Arkedif.


Le conseil départemental, propriétaire du circuit de Magny-Cours profite de ce coup de projecteur pour inaugurer le même jour, 27 juin, la rénovation des stands d'accueil des écuries, et la création d’espaces de réception pour les VIP et sponsors, tout juste livrés au 4ème étage du bâtiment administratif.
Un coût global de 15 millions d’€, en majeure partie financé par la société d’économie mixte du circuit (SAEMS),  l’exploitant, et le conseil départemental. La rénovation des stands a bénéficié de subventions du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté pour 4 millions d’€ et de l’Europe à hauteur de 1,54 million.
L’exploitant précise que la fréquentation estimée à 312 000 visiteurs en 2016, place le circuit au 2ème rang des sites les plus visités en Région Bourgogne Franche-Comté. C.P.

 

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- JPR Invest construit un hôtel 3 étoiles sur la zone de l’Echange, à Besançon, en bordure de l’A36.

 

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Cet hôtel 3 étoiles, à l'enseigne Akena, ouvrira à l'été 2018. ©JPR Invest.


Première pierre hier 22 juin d’un hôtel 3 étoiles de 60 chambres sur la zone d’activités de l’Echange, au péage autoroutier de Besançon Ouest. Porté par le promoteur bisontin en immobilier d'entreprises JPR Invest, l’investissement s’élève à 4 millions d’€. L'hôtel portera l'enseigne Akena, qui possède en propre ou en franchise 25 établissements en France et en Belgique.

La construction a débuté il y a quelques semaines. Un restaurant de 500 m2 sera attenant à l’établissement hôtelier dont l’ouverture est programmée pour l’été 2018.

La zone de l’Echange aménagée sur les communes de Chemaudin et de Vaux ne disposait pas de service hôtelier alors qu’elle s’est fortement développée ces dernières années.

Parmi les dernières implantations : B2L Industrie (5 salariés), sous-traitant en  mécanique qui a déménagé en novembre 2016 de Miserey-Salines ; Mécano Services, société de dépannage et de remorquage de véhicules légers et poids lourds installée en janvier dernier au prix d’un investissement de 1,2 million d’€. Le dernier arrivé, en mai, le transporteur bisontin GT2C a pris ses aises dans des locaux de 1.000 m2, avec un investissement d’un million d’€.
Il reste une vingtaine d’hectares à commercialiser sur un total de 60. Les travaux d’aménagement des 25 derniers lots débuteront au printemps 2018 et s’achèveront courant 2019. C.P.

 

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- Le biscuit rose de Reims entre au dictionnaire.

 

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© Biscuits Fossier est le seul fabricant de biscuits roses de Reims.


Le fameux biscuit rose de Reims fait partie de la promotion 2018 du dictionnaire Larousse, qui en donne la définition suivante : « Petit gâteau sec rectangulaire, teinté de carmin, parfumé à la vanille et saupoudré de sucre glace. »
Fabriqué dans la cité des sacres depuis 1690, le biscuit rose a été relancé dans les années 1990 par Biscuits Fossier, une PME familiale labellisée Entreprise du patrimoine vivant en 2006 et plus vieille biscuiterie de France. La maison Fossier est aujourd’hui la seule à produire cette spécialité.
Le biscuit rose entre dans la composition de nombreuses recettes, mais son image reste associée à celle du champagne, dans lequel il peut être trempé sans commettre un crime de lèse-majesté.

A noter que le directeur général de la maison Fossier, Charles-Antoine de Fougeroux, est aussi le président du Syndicat des fabricants de biscuits et gâteaux de France. F.M.

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