Traces Écrites News souhaite de plus en plus proposer certains articles consacrés à des entreprises qui travaillent à l'international avec une traduction en anglais, le langage des affaires. Voici le sujet sur Cleia dans la langue de Shakespeare, le même texte en français étant à la suite.

HEAVY CLAY. Within eighteen months only, Philippe Pénillard and his team have achieved the impossible: establishing on the ruins of Ceric Automation in Nolay (Côte-d'Or, France) a know-how that only a handful of companies master in the world.

Specialized in the design and construction of turnkey production lines for the roof tile and brick industry, Cleia, of which a third of employees are shareholders, has reaped as much as 30 million € of orders in  2011.

His site of 90 employees grows up to 120 people during peak periods. How such a quick revival was achieved.

We have known Pénillard Philippe, President of Cleia since April 2010 in Nolay (Côte-d'Or, France), when he was fighting hard to take over the assets of Ceric Automation and Ceric System, former subsidiaries of Keyria (Legris group) specializing in design and manufacturing of heavy clay production units (bricks and roof tiles).

Philippe Penillard, now aged 52, engineer from "Ecole Centrale de Paris" and former Operations Manager in Keyria, was living the hard "stations of the Cross", made up of a lot of blues and a few moments of hope.

The much desired issue happened when the Commercial Court of Dijon accepted in March 2010 his recovery plan in association with 35 managers from Ceric and Ceric Automation.

"Such knowledge, almost unique in the world, could not disappear and I thank the Commercial Court, the Regional Council of Burgundy and the General Council of Côte d'Or, for trusting our team and our project," said Philippe PENILLARD.

Both local authorities gave him a significant financial boost (1.1 million € in grants and repayable advances), and since then the Coface French Credit Insurance guarantees its foreign activity.

Eighteen months later, the good fairies do not regret their decisions. The company will turn over 20 million € in 2011, of which 70% is abroad, and plans over 25 million € for 2012 of which nearly half is already secured.

Even better, Cleia won the only two European roof tile plants issued over the last couple of years, in Poland and Portugal. Contracts that weigh between 15 and 20 million € each.

A difficult market

The first asset of Cleia is the wholly dedicated and fully experienced team of 90 employees, a third of which are shareholder of the company.

"Engineering studies, methods and process is part of our genes, with no less than 60 engineers and technicians who are assigned to these fields," explains the manager.

Another strong point: Cleia has successfully integrated on its site all the required expertise from overall design to assembly and full scale testing ; the only exception is the manufacturing of steel components, which is now subcontracted to a network of selected specialized companies.

Still in an unpredictable market, Cleia also took the advantage of this current difficult market situation to diversify its customer base.

"We are building brick plants in emerging countries and we also completed over one hundred small projects worldwide, maintaining or upgrading various parts of production units" said Philippe Pénillard.

Its R & D center, named " 4C" for Cleia Clay Competence Center -pronounce "foresee"- will soon propose innovations to reduce the energy burden of heavy clay production units.

Tomorrow, the company is keen to offer its expertise in handling, robotics and industrial data processing, including the simulation and monitoring of process flows, to other industrial sectors such as food processing, packaging and steel industry.

Version française : Cleia rallume les feux

TERRE CUITE. En l’espace d’une année et demie, Philippe Pénillard et son équipe auront réussi l’impossible : relancer sur les ruines de Ceric Automation, à Nolay (Côte-d’Or), un savoir-faire que seulement une poignée d’entreprises maîtrisent dans le monde.

Spécialiste de la conception et la réalisation de lignes de production clefs en main pour tuileries et briqueteries, la société Cleia, dont un tiers des salariés sont actionnaires, engrange pas moins de 30 millions d’€ de commandes pour 2012.

Son site de 90 salariés emploie jusqu’à 120 personnes en période de pointe.

Explication d’une renaissance fulgurante.

On a connu Philippe Pénillard, président depuis avril 2010 de Cleia, à Nolay (Côte-d’Or), lorsqu’il bataillait ferme pour reprendre les actifs de Ceric Automation et Ceric Système, anciennes filiales de Keyria (groupe Legris) spécialisées dans la conception et la fabrication d’unités de fabrication de produits en terre cuite (briques et tuiles).

L’homme, aujourd’hui âgé de 52 ans, ingénieur centralien et ancien responsable des opérations au sein de Keyria, vivait alors un chemin de croix, fait de beaucoup de coups de blues et de quelques moments d’espoir.

La délivrance tellement attendue arrive par le tribunal de commerce de Dijon qui accepte en mars 2010 son plan de reprise monté en collaboration avec 35 cadres.

«Un tel savoir-faire, quasi unique au monde, ne pouvait pas disparaître et je remercie le conseil régional de Bourgogne, comme le conseil général de Côte-d’Or, d’avoir cru en notre projet», souligne t-il.

Les deux collectivités territoriales lui accordent un coup de pouce financier non négligeable (1,1 million d’€ de subventions et d'avances remboursables) et, depuis, la Coface l’accompagne en caution de contre-garantie et assurance prospection.

Dix-huit mois plus tard, ces bonnes fées n’ont pas à la regretter. L’entreprise engrange 20 millions d’€ de chiffre d’affaires, dont 70% à l’international, et totalise déjà 30 millions de commandes sur 2012.

Mieux, elle a décroché la réalisation des deux seules tuileries européennes, en Pologne et au Portugal. Des contrats qui pèsent entre 15 et 20 millions d’€ l’unité.

Un marché difficile

Le premier atout de Cleia repose sur l’équipe des 90 collaborateurs, dont un tiers est actionnaire de l’entreprise.

«L’ingénierie en études, méthodes et process fait partie de nos gènes, avec pas moins de 60 ingénieurs et techniciens qui y sont affectés», argumente le dirigeant.

Autre point fort : Cleia a su, à l’exception de la seule fabrication des pièces, tout intégrer sur son site et notamment, l’assemblage des lignes et leur installation sur site. Elle peut même fournir à la demande le génie civil pour les bâtiments.

Dans un marché toujours difficile, l’industriel tire aussi son épingle du jeu pour savoir diversifier sa clientèle.

«Nous travaillons à la réalisation de briqueteries dans les pays émergents et multiplions, avec pas moins d’une centaine, les petits projets d’amélioration ou de changement d’équipements partout dans le monde», explique Philippe Pénillard.

Son service R&D, baptisé 4 C - jeu de mots avec foresee, verbe prévoir en anglais - proposera bientôt une innovation avec la mise au point de brûleurs plus économiques pour réduire le coût énergétique de fonctionnement des unités de production de terre cuite.

Demain, l’entreprise souhaiterait proposer son expertise en matière de robotique et d’informatique industrielle dédiée à la simulation et supervision de flux auprès d’autres secteurs d’activités, comme l’agroalimentaire, l’embouteillage et le flaconnage.

Crédit photo: Cleia

4 commentaire(s) pour cet article
  1. MONTAZ Jacquesdit :

    Je reconnais là tout le dynamisme et l'enthousiasme de Philippe Penillard qui entraine toute son équipe dans une des plus belles aventures : l'Entreprise dans tout son terme. Félicitation à tous et succès à CLEIA.

  2. Tutenuitdit :

    Bravo Cleia et toute l'équipe ! Il y a encore environ 3 milliards de personnes à urbaniser d'ici 2050. Ce qui veut dire beaucoup de toitures. Bonne chance !

  3. GAUTHIERdit :

    Bonjour, Je trouve cette idée formidable de traduire votre article, c'est un vrai service pour les entreprises dont vous relayez l'actualité. Bravo !

  4. BARBIERY Pierredit :

    Quand j'étais encore aux affaires à NOLAY, j'avais coutume de dire à mes interlocuteurs des collectivités et des grands corps d'état : "Quand C.E.R.I.C. (C.L.E.I.A. maintenant) tousse, c'est tout le village de Nolay qui est enrhumé. Cet article me prouve que le "Sirop de l'équipe Pénillard est plus efficace que le médiator ! Bravo à tous et Merci.

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